Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Pour la première fois depuis leur mise en place, les employeurs ont dû mettre à exécution leur plan de continuité d’activité et ce à compter du 17 mars 2020, date à laquelle, les français ont été confinés.

Ça n’a pas été simple et facile dans tous les établissements. Dans nombre d’entre eux, ce document n’a pas été présenté aux représentants du personnel lors de comités d’hygiène et de sécurité au travail (CHSCT) exceptionnels malgré les demandes persistantes de l’UNSA Défense mais également de tous nos collègues. La gravité de la situation n’a pas semblée être prise en compte par les hiérarchique qui ont bien du mal à accepter que 100% de l’effectif puisse ne pas être en présentiel, que le télétravail pouvait parfois voire souvent être mis en place, que l’organisation habituelle devait être abandonnée au profit d’autres organisations plus soucieuses de la sécurité sanitaire telles que par exemple les bordées afin que seulement 50% de l’effectif soit présent en même temps. L’UNSA Défense a traité les sujets au cas par cas dès lors qu’elle en était informée.

Deux mois passant finalement très vite, même confinés, les mêmes difficultés semblaient voir le jour lors de l’élaboration des plans de reprise progressif d’activité (PRPA) tant dans la forme avec la présentation en CTR que sur le fond par un non-respect patent du cadre pourtant clair fixé par la ministre pour cette reprise d’activité. A savoir :

  • Protéger la santé du personnel et de sa famille ;
  • Eviter la propagation du virus sur le territoire en appliquant les mesures
    prescrites au niveau national ;

Tout en remontant en puissance dans les activités du ministère afin de résorber peu à peu le retard pris.

Les mentalités ont dû s’adapter. Et oui, un agent en télétravail peut rendre le même travail qu’en présentiel si la confiance existe. Et oui, les réunions peuvent se faire en visio-conférence… Après avoir entendu les propos de la ministre des Armées et la secrétaire générale pour l’administration sur ce sujet, l’UNSA Défense a bon espoir que les mentalités des managers puissent évoluer.

Pour elle, il ne faut rien laisser perdre des évolutions conduites rapidement sous la pression du coronavirus. Il faut en corriger les méfaits et apporter tous les outils nécessaires.

L’UNSA Défense vous invite à contribuer à la réflexion de l’UNSA « après la crise, un monde à repenser ». Suivez le lien : https://enquete.unsa.info/

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de juin 2020