Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Pour ne passer pour un vieux radoteur, je ne dirai pas « je vous l’avais dit !» bien que cela me titille fortement.  

Mais je sens votre curiosité piquée au vif. Oui bien sûr, vous vous demandez de quoi je ne veux pas vous parler ! 

Pas des nouvelles mesures sanitaires : tout cela est bien trop passionné pour voir ou pas la réalité des signaux forts qui furtivement se dessinent depuis le déconfinement (il fallait que…).   

Pas non plus du « monde d’après » qui n’arrive pas ou toujours pas, ou qui est arrivé mais tellement semblable au monde d’avant qu’on ne s’en est pas aperçu… 

Pas non plus de la crise économique qui s’accroît, comme jamais on en a connu une depuis des décennies…

Pas non plus de la transformation de notre ministère, dite « OCM » pour organisation centrale de notre ministère qui se poursuit, sans rompre avec l’habitude de chambouler l’existant au motif de performance, sans tenir compte des conséquences sur les conditions de travail des agents…  

Pas non plus de la réduction drastique des possibilités de télétravail chez de nombreux employeurs de notre ministère malgré les souhaits de la ministre de la fonction publique. Nous sommes plus près de la situation de 2018 (1% de télétravailleurs que d’un taux de 51% affiché par quelques ministères cumulés). 

Pas non plus des parcours professionnels par métiers notamment voire par fonctions, pourtant l’une des réponses à l’attrition de la fonction publique, une fois la question des rémunérations enfin résolue…  

Pas non plus du dialogue social, qui n’est pas une écoute studieuse voire l’acceptation absolue de notre parole, juste l’appréciation d’éléments pouvant faire incliner la position initiale.  

Je préfère, en référence à l’article de Laurent ESCURE (Secrétaire général de l’UNSA), vous parler de notre volonté de solidarité et d’aidant pour tous ceux qui n’ont pas la chance que l’on s’intéresse à leur Condition notamment de Travail. Revenons au fondamentaux du mot « syndicat ».  

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre d'octobre 2020