Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Que devait nous réserver l’année 2020 ? Ce qui était prévu : des réformes, la stabilité, la construction, la maîtrise… ou la rébellion, la violence ?

Et si nous jouions avec les nombres de cette année jumelle (20 + 20) pour y trouver des réponses ?

Avec le chiffre 40, il est fréquent de connaître des limitations, des lenteurs, des privations, des épreuves. Il est associé à des événements majeurs et évoque une transition vers un nouvel état. A dimension purement temporelle, 40 annonce un nouveau cycle, une phase de changement, le chiffre du passage et de la transition. Cela n’est-il pas la réalité ? N’avons-nous pas revu nos façons de travailler ? De se nourrir ? D’acheter Français ? De faire attention à la planète ? De se concentrer sur l’essentiel ? La sagesse populaire considère traditionnellement le « cap de la quarantaine » comme un tournant déterminant. Les optimistes espèrent « que la vraie vie » commence à cet âge-là. Finalement, 2020, une année de bon augure ? 

Tout de même, cette année, maudite ou bienveillante, s’achève… Enfin, et avec elle, ses traditionnelles fêtes de fin d’année, ses écueils à éviter... Pourquoi ne faut-il pas être treize à table ? Selon la croyance populaire, être treize à table porterait malheur et prédirait un événement malheureux. Une superstition faisant référence à la Cène, repas placé sous le signe de la trahison.

Pour Noël 2020, vous n’aurez pas à vous soucier de ce point, car s’applique désormais la « règle des six ». Cette règle supplémentaire a été décidée pour lutter contre l’épidémie de COVID en limitant les interactions sociales, afin de ralentir la propagation du virus. Soyez rassurés, même si vous n’êtes que 6 à table, vous avez toute latitude pour déguster vos 13 desserts, une tradition provençale, une autre légende liée au chiffre 13. A sa genèse, le fait de multiplier les desserts était considéré comme un signe d’abondance, un bon présage.

Alors, soyons gourmands et restons positifs ! 


Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de décembre 2020