Jeudi 15 septembre, le 1er Comité de suivi, prévu dans l’accord télétravail du 24 février 2022 relatif au télétravail (TT) au sein du Minarm, s’est réuni et a permis de nombreux échanges entre DRHMD et fédérations syndicales du ministère.

L’UNSA Défense, attachée à cette modalité de travail, y était, bien sûr, présente et représentée par Martine HEMLED et Laurent TINTIGNAC de la fédération. Ce Comité de Suivi est inscrit dans l’accord qui prévoit dans son application sa convocation au moins une fois par an

L’objet du CoSui est de suivre l’avancement des mesures de l’accord, d’établir un état des lieux de l’évolution des pratiques, d’analyser l’impact du télétravail sur le fonctionnement des administrations et d’évaluer la mise en œuvre des dispositions de l’accord.

La situation au ministère nous a été dépeinte comme plutôt favorable puisqu’entre 2021 et 2022, le pourcentage d’agents en télétravail a été augmenté de 6 points pour atteindre 19,4%.

Pour l’UNSA-Défense, l’embellie est cependant à nuancer :

u 52% des autorisations de TT portent sur une journée par semaine, 39% sur 2 jours. Bien en-deçà de ce que l’accord télétravail autorise TT à savoir 3 jours par semaine.

u 50% des autorisations portent sur une journée flottante et 44% sur une journée fixe. Il nous est précisé que la journée flottante donne satisfaction tant à l’employeur qu’à l’agent.

u La situation est très diverse selon les employeurs (61% à la DSNJ contre 5% à l’armée de terre), selon les statuts (67% de personnels titulaires, 6% d’ouvriers de l’Etat) et selon les catégories de personnels (47% pour les catégories A+ et 15% seulement pour les catégories C).

Pour l’UNSA, ces chiffres demandent à être mis en perspective des tâches et activités menées. Evidemment, l’UNSA en convient, certaines activités, notamment dans les fonctions de soutien technique peuvent apparaître comme difficilement ‘télétravaillables’. Pour autant, le taux de refus affiché de 0,7% (74 rejets pour incompatibilité, manque d’autonomie ou conditions matérielles inadaptées) ne peut être pris comme satisfaisant par une lecture tronquée. En effet, combien sont-ils les agents qui, parce qu’ils savent par avance qu’ils s’apprêtent à essuyer un refus, n’ont pas donné suite ou simplement pas demandé à bénéficier de la mise en place du TT sur leur poste. Il faudra pour l’UNSA-Défense une évolution des mentalités de beaucoup de responsables qui font encore en 2022, du présentiel (ou plutôt du visuel), l’alpha et l’oméga de la norme de travail.

Téléchargez le flash info concernant le 1er COSUI de l'accord télétravail au MinArm