Les prestations interministérielles (PIM) d'action sociale ont été revalorisées au 1er janvier 2023 de 2,94 %. Pour l'UNSA Fonction Publique, cette revalorisation est insuffisante au regard de l'inflation qui est du double de cette revalorisation.

La revalorisation des PIM est basée sur l'évolution de l'indice des prix à la consommation, hors tabac, de 2021, soit +2,94%. L'UNSA Fonction Publique dénonce cette revalorisation insuffisante, eu égard à l'inflation mesurée à 5,9 % en 2022. En effet, le reste à charge est grandissant pour les agents. L'UNSA Fonction Publique continue de revendiquer une indexation des PIM sur l'augmentation du coût réel des prestations. Pour cette année, elle demande un rattrapage calculé sur l'inflation de 2022. Ce rattrapage a été effectué pour la PIM restauration au 1er juillet 2022, à la demande de l'UNSA Fonction Publique.

Par ailleurs, l'accès aux prestations d'action sociale est le plus souvent basé sur le quotient familial ou le revenu fiscal de référence (RFR). Les hausses successives du minimum de traitement et la revalorisation des agents de catégorie C auront pour conséquence, pour nombre d'entre eux, d'augmenter leur quotient familial ou leur revenu fiscal de référence (RFR) 2022. L'effet de cette augmentation peut les conduire à changer de tranches d'accès aux prestations d'action sociale en 2023 et de diminuer l'aide accordée. C'est pourquoi l'UNSA Fonction Publique revendique dès à présent une réévaluation des barèmes d'accès aux prestations d'action sociale.

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