Chères adhérentes, chers adhérents, chers collègues,
Vérifions un peu nos aptitudes mathématiques si vous le voulez bien…
1er exercice…
D’après le corollaire I, du livre IV, paragraphe XI du théorème de François, il existe une solution pour résoudre le délicat problème du budget 2025. Sachant que l’angle ABC constitue l’équation posée par le président de la république situé en G au centre du cercle (à peu près, ne chipotez pas). Sachant la ligne A-A’ passant par G (cela ne doit pas vous échapper), remarquez bien, reste la trajectoire idéale de l’équation politique.
Sachant que la distance BK constitue la troupe de ceux qui sont contre et la distance CX, celle de ceux qui ne sont pas d’accord et partant de l’hypothèse que la seule « fenêtre de tir » est représentée ici en zone X-K-N… vous négligerez pour l’exercice la zone « 0 » constituée de l’intersection des « Non parce que » et des « Oui mais non », calculez à 2 décimales près, la distance « Paris – Pau » et le nombre de jours restants à François Bayrou à Matignon.
2ème exercice…
Partons de l’hypothèse de départ et considérons que « 1 » représente le besoin de renouvellement du fauteuil du Président du Senat… la donnée de base. Estimant que (1-xy) se rapproche d’une compétence en comptabilité proche du néant du responsable des achats
du Palais du Luxembourg. Considérant que « n/k » définit d’une part l’inclinaison du dossier et d’autre part le débattement nécessaire au réglage de la hauteur dudit fauteuil. Démontrez les raisons pour lesquelles la facture s’élève à… 40°000€ et les raisons de la confusion entre « Sobriété énergétique » et « Excès ergonomique » indépendamment des faciles « Les calculs sont pas bons Gégé » ou… « Les économies budgétaires ?? Gérard s’assoit dessus ».
En essayant continuellement, on finit par réussir… donc plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. Mais reconnaissons à nos responsables politiques, et l’exemplarité que nous sommes en droit d’attendre d’eux, une préférence pour l’adage de Jacques Prévert : « Il n’y a pas de problème, il n’y a que des professeurs ».
Laurent TINTIGNAC – Secrétariat général de l’UNSA-Défense