Chères adhérentes, chers adhérents, chers collègues,
La France retenait son souffle… et maintenant que c’est fait, on peut bien se le dire : personne ne s’attendait, d’une part à ce qu’un premier ministre soit nommé aussi vite et d’autre part qu’il dégaine lui-même un gouvernement avec une telle rapidité. On était tranquille… prêt à attendre 50 jours de plus, on avait le temps depuis que l’âge de la retraite a été reporté à 64 ans. Issu d’une formation politique arrivée au pied du podium des résultats électoraux, cet épisode clôt en beauté le cycle olympique en remettant pour la première fois dans l’histoire la médaille en chocolat, nourrissant ainsi tous les espoirs pour les compétiteurs du monde entier et éclairant avec une sagacité particulière l’adage : « L’important c’est de participer »… comprendre « Peu importe si les électeurs n’avaient fait ce choix qu’à… 4% ».
« Oh Alexis, ils ont fini combien à droite exactement ? » / « 4ème monsieur le président ! » / « OK. Alors, ils ont gagnééééééé !!!! »
Je vous vois venir, sceptiques comme vous êtes. Mais le nouveau 1er ministre est bien celui de tous les citoyens… de droite, du centre droit et de la droite du centre, de l’extrême droite… Bien sûr que l’homme est ouvert à l’intégration de femmes et d’hommes à gauche… à condition qu’ils soient de droite.
Préparez-vous au changement, un menu en rupture avec ceux de ses prédécesseurs. La short-list se dessine… la maire de Paris, potentielle ministre de la conservation de la Seine dans Paris après les jeux olympiques. Un ex premier ministre polyglotte en France, en Espagne, partout dans le monde disposant d’une place vacante, pressenti pour le ministère des cuisines de Matignon avec menu tapas et churros à volonté tous les vendredis et paëlla une fois dans la semaine, pour faire VALLSer les papilles. Pour ce qui concerne le poste de ministre des Armées, et pour coller à la réalité de ses agents, il serait préférable de retenir un candidat disposant d’une agilité dans les mobilités… mais la profusion de candidat-es disposant de cette capacité politique est telle, qu’il faudra trouver un autre critère… pourquoi pas la capacité à reconnaître la présence, les compétences, l’engagement, les parcours pro et de carrières des personnels civils. Soyons fous. Mais ce n’est que l’avis de l’UNSA Défense.
Laurent TINTIGNAC – Secrétariat général de l’UNSA-Défense