Le directeur central a réuni le CTR le 20 octobre 2022.

L’UNSA Défense était représentée par : Loïc CHALM, Roger DANIELOU, Christian FILY et Claude ADELE.

ORDRE DU JOUR

  1. Ambition stratégique du Directeur central
  2. Ressources Humaines
  3. Point sur les CHSCT
  4. Divers

DÉCLARATION LIMINAIRE

Monsieur le Directeur central,

Nous nous retrouvons à l’occasion de ce CTR, dans la continuité de notre entrevue en bilatérale le 4 octobre, au cours de laquelle nous vous avons présenté les préoccupations des personnels civils de la DIRISI.

Parmi celles-ci nous rappellerons ici leur attachement à la cohésion entre les divers statuts.

Résultat de 15 ans de construction de la DIRISI « où militaires et civils se côtoient et tirent pleinement parti de l’expérience opérationnelle des uns, et de la continuité de l’expertise des autres » selon les propos du CEMA lors de la Saint Gabriel.

Nous inscrivons notre rôle d’élus dans cette perspective et nous avons bien pris en compte, à l’occasion de notre bilatérale, votre vision du fonctionnement basée sur la responsabilité du commandement consistant à :

  • donner les moyens de réaliser aux subordonnés ;
  • accorder une « subsidiarité responsable » ;
  • définir les priorités ;
  • savoir dire « NON ».

Nous avons également relevé l’attention que vous portez à :

  • la responsabilisation des concepteurs que vous souhaitez impliquer jusqu’à la mise en service ;
  • ne pas faire porter sur les exécutants les échecs résultant de défauts d’organisation dont ils ne sont pas responsables.

Pour notre part, nous appelons à la vigilance sur la « subsidiarité responsable » qui ne doit pas conduire à des dérives d’application des procédures.

Nous sommes notamment attentifs au respect des procédures RH comme mentionné lors de précédents CTR, par exemple, s’agissant du CIA.

Notre attention reste centrée sur les tableaux d’effectifs présentés, qui malgré les réelles difficultés de recrutement, résultent aussi de freins inexplicables à des candidatures externes au ministère voire internes et pourtant recevables.

Cela conduit à des vacances prolongées de poste et une charge de travail reportée sur les personnels présents.

Enfin nous désapprouvons les réductions d’effectifs au REO 2023 annoncées par les chefs de formations administratives. Elles sont en contradiction avec les sollicitations fortes auxquelles les personnels font face.

Nous vous remercions de votre attention.

PROPOS DU GENERAL DIRECTEUR CENTRAL

Le général directeur central (GDC) ouvre son premier CTR en présentant l’ensemble des responsables de Pôles, de la « Passerelle », les directeurs locaux ainsi que la portion centrale et madame la Conseillère personnels civils, qui seront attentifs aux remontées d’information et prêts à répondre aux différentes questions.

Il insiste sur l’évolution du contexte qu’il développera dans la vision stratégique qui devra amener à se projeter collectivement vers l’avenir.

Dans cette optique il encourage au dialogue et aux échanges transparents.

En réponse aux déclarations liminaires des représentants des personnels, le directeur central précise porter une attention particulière sur la reconnaissance des statuts et des personnels notamment à travers les acquis de l’expérience tout en anticipant les effets de bord et en prenant garde à ne pas opposer les statuts. Il attache une grande importance à la cohésion et aux efforts collectifs.

Il souhaite initier de nouveaux axes portant sur des parcours bien appliqués et répondant aux attentes.

Concernant les difficultés RH des personnels militaires, après un effort ces dernières années, la période actuelle constitue un retour en arrière avec une baisse des effectifs réalisés.

Il rappelle son attachement à la formation, essentielle à ses yeux, pour laquelle il faut s’organiser pour libérer de la marge et devenir plus efficace : « Ne pas rester la tête dans le guidon et laisser les personnels se former pour faire face à la charge ».

En termes de gestion de l’activité, le directeur central explicite sa ligne de conduite reposant sur la priorisation des sollicitations, la capacité à évaluer la charge de travail représentée par le traitement de l’expression de besoin, l’étude, la mise en place et l’exploitation et si besoin disposer d’arguments pour dire non quand la sollicitation est trop engageante et hors de portée.

Il déclare :

  • « Aujourd’hui les robinets sont ouverts et alimentent ce qu’il nous revient de faire mais il n’y a pas de filtre »,
  • il faut « libérer des marges de manœuvre pour les réinvestir au profit des agents pas pour en faire plus mais pour former et améliorer la coordination ».

Concernant la « subsidiarité responsable » évoquée en bilatérale avec l’UNSA Défense et rappelée dans notre déclaration liminaire, il précise qu’il s’agit de déléguer en local et insiste sur « responsable » qui se justifie par l’intérêt de la connaissance locale, l’atteinte du juste équilibre.

Il définit un cadre national, une mise en œuvre locale avec un contrôle des Directions locales car il ne doit pas y avoir de dérives même si en conduite il peut y avoir des adaptations : le mot d’ordre est « Responsable et encadré ».

Enfin il précise que « La noblesse de la DIRISI est d’être dans le faire : exploiter, passer des marchés, etc … » là où la DGNUM définit la politique, la DIRISI réalise et les CIRISI sont les véritables acteurs de proximité.

Dans ce cadre l’équilibre entre actions en local et à distance, est peut-être à revoir dans l’objectif recherché de valorisation de l’ensemble des personnels.

Téléchargez la suite du compte rendu du CTR DIRISI du 20 octobre 2022