Une année sociale se termine. La saison 2024/2025. Avant d’aborder l’ordre du jour de ce CSAM et de se souhaiter un
repos bien mérité, l’UNSA Défense, une fois encore, rappelle la vivacité et la qualité du dialogue social au sein des instances
ministérielles et DRHMD. Nombre de sujets et de dossiers ont été abordés, pour certains traités, cette année encore. Nous y
reviendrons. Cette réalité visible n’aurait sans aucun doute pas été possible sans des fédérations syndicales matures et
respectueuses de l’avis, des analyses, des choix… des unes comme des autres, des représentants capables, non pas de sacrifier
ce qui peut les séparer mais capables de bâtir sur ce qui les rapproche. Et en cela aussi, le ministère des Armées présente une
caractéristique particulière. On pourrait dire un dialogue social frappé du bon sens mais qui hélas, parfois, sous l’effet d’une
myopie au fur et à mesure qu’il s’éloigne de son centre névralgique, se déroule en mode dégradé, souvent même générateur de
souffrances. C’est ainsi que certains employeurs, centraux, locaux bien sûr, semblent comme s’affranchir non seulement du
principe même d’un fonctionnement ministériel, par définition collectif, mais considèrent ce dialogue social comme un passage
forcé, une case à cocher. Ce n’est pas et ne sera jamais la vision de l’UNSA. Un poète persan disait : « Si tu désires la
justice, choisis pour les autres ce que tu choisirais pour toi ». Bien des espaces restent à combler de ce point de vue.