Cher(e)s collègues et adhérent(e)s,

L’UNSA-Défense en ce mois de mars pourrait en rester sans voix, mais c’est la stupéfaction qui l’emporte, tant le grand écart existe entre les paroles et les actes !

« Il faut être deux pour dialoguer » nous dit notre ministre. Dont acte, le 28 mars, l’UNSA-Défense sera au dialogue.

Mais cette incantation ne suffit plus dans un dialogue social de qualité où le temps n’est plus aux atermoiements sur le passé mais bien dans la recherche de consensus pour l’avenir. La qualité dépend nécessairement d’une méthode et de temps.

De la méthode, que nous allons impulser notamment en adressant à notre ministre les thèmes dont nous souhaitons débattre durant notre entretien !

 

Du temps pour un dialogue apaisé, libre et méthodologique. En effet, la gestion d’un projet doit se faire avec la prise en compte du temps et des aléas : quel chef de projet ne tient pas compte de ces principales contraintes dans son « PERT » ou « GANTT » ?

Certes le temps de l’échange doit être compté, quantifié, afin de laisser à chacun le droit de s’exprimer et de limiter certaines gesticulations verbales qui sont trop souvent l’énième réitération d’idées incantatoires d’un passé tristement révolu !

En effet, bien conscient de l’état des choses, je viens d’adresser à notre ministre, les points (données d’entrée : pour les gestionnaires de projet !) que l’UNSA-Défense souhaite évoquer durant l’entretien que la ministre nous accorde.

Le dialogue social a la vertu, dès lors que la remise en question est possible, d’apporter une réponse au problème dans le consensus. Pour cela, il convient que l’autorité accepte de revenir sur des points de son projet initial.

Soyons clairs et prenons un exemple du processus amenant la communication de la transformation du Service du Commissariat des Armées (SCA) devant le Comité Technique Ministériel (CTM). Fin janvier, une multilatérale (toutes les OS présentes en même temps) fut organisée en préparatoire du CTM du 8 février. Lors de cette séance de nombreuses questions ont été posées au Directeur central (DC) dans l’espoir d’obtenir des réponses durant le CTM ! Malgré le report du CTM au 25 février, aucune réponse n’a été apportée, la présentation du DC SCA, bien huilée, fut la même qu’en janvier sans aucune modification !

Pourtant, l’UNSA-Défense avait fait le « job » en s’entretenant avec les services de la Ministre pour essayer de dissiper les zones d’ombres et d’inquiétudes relatives à cette transformation, et en adressant par écrit ces dernières questions une semaine avant le CTM.

Que faire alors ?  Madame la ministre, merci de mettre en place une méthode dans le dialogue social afin d’être plus performant : PDCA !

Tout le monde a droit à l’UNSA ! 

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

PDCA : Plan – Do –Check – Act : démarche d’amélioration continue

Lire La lettre de mars 2019 : le dialogue social et la loi de la FP