Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

De la gesticulation, mais toujours pas d'action ! Depuis plus d'un an (cf l’édito de mai 2022), la DGAFP est toujours au point mort sur la question de la rémunération des agents publics. Pendant ce temps-là, la situation continue de se dégrader : une inflation galopante et de démissions en hausse. En revanche le volume et la qualité des recrutements diminuent.

A qui la faute ? Vous connaissez déjà ma réponse. Le service public au cœur !
- L'un des slogans de l'UNSA Fonction Publique - doit être rendu de manière satisfaisante et cela implique un coût. La faute réside dans les choix successifs des politiques publiques, alternant entre diminution des coûts, sans se soucier de la qualité du service, et de son externalisation en étant dans l’illusion d'un coût moindre. Cela s'est traduit au ministère des Armées par assumer les mêmes missions à isopérimètre des effectifs en réorganisant, en transformant en "agilité". Pour résumer, comme disaient les anciens "on gère la misère" ou comme l’expression bien connue "Y’a qu'à, faut qu'on". Le citoyen, usager du service public pense la même chose sans pour autant s'interroger sur les coûts réels de la qualité qu'il exige, car il paye des impôts.

Les gesticulations du gouvernement-employeur sur la rémunération de ces agents, couplées en complète opposition à la suractivité à marche forcée sur la réforme des retraites, m'obligent à dire que notre chef des Armées mène une bataille contre ses propres agents.

Il est fatal de scier la branche sur laquelle nous sommes assis ! Je vous souhaite un très bon 1er mai unitaire.

Bonne lecture !

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

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