La lettre

 De l'information sur les sujets soit propre au MINARM soit d'ordre général... l'agenda ...

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues, 

La rentrée scolaire 2020 restera gravée dans la mémoire de chacune et chacun d’entre nous, en raison de ses nombreuses particularités, et des situations qui en découlent. Si le port du masque est obligatoire pour les élèves et les enseignants, ces derniers doivent pour autant être en mesure de faire « classe » à distance. La volonté des collectivités publiques de développer la fourniture adaptée aux collégiens et lycéens, notamment d’ordinateurs portables en remplacement des manuels classiques, permet surtout la continuité du service public de l’enseignement à distance en cas de « cluster ».

Ce mois de septembre est un temps fort pour notre organisation syndicale avec l’organisation et la tenue de notre assemblée générale les 22 et 23 en visio-conférence, conditions sanitaires obligent !

L’actualité de cet été a démontré que l’augmentation des déplacements de personnes, pas toujours sur de longs trajets, est très étroitement liée à la hausse de « R0 », soit le taux de propagation du virus au sein de la population. Il nous revient d’être responsable et altruiste, en respectant les consignes de sécurités sanitaires, en limitant au strict nécessaire nos déplacements professionnels, dès lors que nombre de tâches peut être réalisé autrement.

Cette lettre est aussi l’occasion de faire le point sur la réforme des congés bonifiés, et, dans un tout autre registre, de revenir sur la tribune de Laurent Escure qui s’interroge sur ce qu’il appelle la « génération COVID » : Jeunesse précarisée ou accompagnée, oubliée ou considérée, ses premiers pas seront déterminants ». Enfin, l’UNSA Défense a le plaisir de vous faire découvrir un de ses talents, Philippe Muse, écrivain inspiré et exalté par les mots et expressions françaises. 

Portez-vous bien et portez votre masque, il protège les autres et vous prémunit également de la Covid 19. Faites actes d’altruisme ! L’heure n’est plus à se poser des questions mais à agir !

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de septembre 2020

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

On a beaucoup entendu dire que le monde d’après ne devait pas ressembler au monde d’avant.

Quelques observations, désabusées, livrées pêle-mêle :

  • Il semblerait que dès que l’état d’urgence sanitaire s’arrête (la date qui circule serait le 10.07.2020), le jour de carence réapparaisse. Autre exemple, un projet de décret récemment communiqué diminue le nombre de jours d’autorisation d’absence pour enfants malades. Hum …Ne doutons pas que quoiqu’il ait été dit nous allons voir revenir aussi la réforme des retraites…
  • 1) Combien étions-nous à applaudir nos chers soignants le soir à 20h00 pendant 2 mois ?
  • 2) Combien sommes-nous à avoir signé la pétition UNSA pour les soutenir lors du Ségur de la santé ouvert le 28.05.2020 ?

Les réponses : 1) beaucoup ; 2) trop peu, si peu… Pourtant tout est en train de se jouer actuellement pour leurs conditions de travail, leurs carrières et leurs rémunérations. Et s’agissant du 1er sujet traité, très égoïstement, rappelons-nous combien nous souhaitons une bonne prise en charge à l’hôpital pour nous et nos proches. Et bien même là, l’être humain d’avant est revenu… Si vous êtes l’être humain d’après et que vous n’aviez pas vu notre appel, il n’est pas trop tard : https://www.unsa-defense.org/ ou bien https://www.unsa.org/  Merci pour l’hôpital et son personnel.

Alors que beaucoup appelle à plus de démocratie, nous sommes loin des 500000 signatures permettant de saisir le CESE, un lieu de démocratie directe dont nous vous parlerons dans la lettre de ce mois !

Même la canicule revient… Cette année, les vacances seront hexagonales. Aussi avons-nous recherché pour vous des lieux de villégiature qui pourraient laisser penser que vous avez pris l’avion ! Bonnes vacances à tous car quoiqu’en pensent certains, elles sont bien méritées. Ces 6 premiers mois 2020 ont été éprouvants.

L’UNSA Défense vous souhaite un très bel été mais… Restez prudent Sars Cov 2 est toujours là, tapi dans les détails !

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de juillet-août 2020

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Pour la première fois depuis leur mise en place, les employeurs ont dû mettre à exécution leur plan de continuité d’activité et ce à compter du 17 mars 2020, date à laquelle, les français ont été confinés.

Ça n’a pas été simple et facile dans tous les établissements. Dans nombre d’entre eux, ce document n’a pas été présenté aux représentants du personnel lors de comités d’hygiène et de sécurité au travail (CHSCT) exceptionnels malgré les demandes persistantes de l’UNSA Défense mais également de tous nos collègues. La gravité de la situation n’a pas semblée être prise en compte par les hiérarchique qui ont bien du mal à accepter que 100% de l’effectif puisse ne pas être en présentiel, que le télétravail pouvait parfois voire souvent être mis en place, que l’organisation habituelle devait être abandonnée au profit d’autres organisations plus soucieuses de la sécurité sanitaire telles que par exemple les bordées afin que seulement 50% de l’effectif soit présent en même temps. L’UNSA Défense a traité les sujets au cas par cas dès lors qu’elle en était informée.

Deux mois passant finalement très vite, même confinés, les mêmes difficultés semblaient voir le jour lors de l’élaboration des plans de reprise progressif d’activité (PRPA) tant dans la forme avec la présentation en CTR que sur le fond par un non-respect patent du cadre pourtant clair fixé par la ministre pour cette reprise d’activité. A savoir :

  • Protéger la santé du personnel et de sa famille ;
  • Eviter la propagation du virus sur le territoire en appliquant les mesures
    prescrites au niveau national ;

Tout en remontant en puissance dans les activités du ministère afin de résorber peu à peu le retard pris.

Les mentalités ont dû s’adapter. Et oui, un agent en télétravail peut rendre le même travail qu’en présentiel si la confiance existe. Et oui, les réunions peuvent se faire en visio-conférence… Après avoir entendu les propos de la ministre des Armées et la secrétaire générale pour l’administration sur ce sujet, l’UNSA Défense a bon espoir que les mentalités des managers puissent évoluer.

Pour elle, il ne faut rien laisser perdre des évolutions conduites rapidement sous la pression du coronavirus. Il faut en corriger les méfaits et apporter tous les outils nécessaires.

L’UNSA Défense vous invite à contribuer à la réflexion de l’UNSA « après la crise, un monde à repenser ». Suivez le lien : https://enquete.unsa.info/

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de juin 2020

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Kitty O’MEARA, enseignante à la retraite, habite dans le Wisconsin (États-Unis), inquiète a écrit… et donné naissance à ce superbe poème (traduction ci-dessous) : 

«Et les gens restèrent à la maison.

Ils lurent des livres, écoutèrent, se reposèrent,firent
de l
exercice, firent de lart, jouèrent à des jeux et apprirent de nouvelles façons d’être.

Et ils écoutèrent davantage.

Certains méditaient, d’autres priaient, d’autres encore dansaient.

D’autres rencontrèrent leurs ombres.

Et les gens se mirent à penser différemment.

Et le peuple guérit.

Et, en l’absence de personnes vivant de manière ignorante, dangereuse, insensée et sans cœur, la Terre commença
à guérir elle aussi.

Et quand le danger fut passé, et que les gens se rassemblèrent à nouveau, ils pleurèrent leurs morts, firent de nouveaux choix, rêvèrent à de projets nouveaux et créèrent de nouvelles façons de vivre et de guérir la Terre pleinement, comme ils furent guéris.

 

Chacun vit le confinement à sa façon, selon ses contraintes, son caractère et sa situation, mais des études montrent qu’il n’est pas sans conséquences.

« Mais, pour l’après, il y a peut-être des rêves à partager… »

 Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de mai 2020

 

Chères adhérentes, Chers adhérents, Cher(e)s collègues,

 

Il y a ce qui nous semble une éternité… et pourtant cela ne fait que quelques semaines que nous nous souhaitions, une bonne et heureuse année. Pensant que 2020 ne serait qu’une année de plus à ajouter au compteur de nos vies. Bien sûr, dans une année, des évènements douloureux peuvent venir nous frapper mais le 31 décembre de chaque année, nous essayons de ne pas y penser et nous nous comportons ensuite la plupart du temps comme si l’ordre des choses était immuable.

Nous avons fait ainsi depuis le 25.02.2020, date du premier décès dû au Covid 19 en France et ce n’est vraiment que le 17 mars, date des annonces nous demandant de nous confiner, que la plupart d’entre nous, avons réalisé la gravité de la situation. Eminemment inédite, terrifiante et anxiogène pour nos proches, pour nous-même.

Le 23.03 au soir, notre Premier ministre disait « Beaucoup de nos concitoyens aimeraient retrouver le temps d’avant, […] mais il n’est pas pour demain ». Oserais-je dire que c’est tant mieux mais j’en doute.

Pourtant que de leçons à retenir sur : le télétravail, les réunions en visio, la dématérialisation…

Prise de conscience que de nombreux métiers nous sont indispensables, très exposés, pour certains parfois, jusqu’alors tellement méprisés. 

Prise de conscience que la Fonction publique à qui depuis de nombreuses années, il était demandé d’être rentable à commencer par l’hôpital, génère des biens plus précieux que les dividendes versés aux actionnaires des entreprises du CAC 40 ou l’impérieuse nécessité de ne pas franchir la barre des 3% de la part de déficit par rapport au PIB !

« A quelque chose, malheur est bon » dit le proverbe. Alors, espérons vraiment que ces événements irréfrénables changent le monde que nous connaissions …

Soyez forts, prenez soin de vous et de vos proches. L’UNSA Défense dans ces moments difficiles vous accompagne et vous soutient, faisant part de vos préoccupations à nos autorités

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre d'avril 2020

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Mars n’est vraisemblablement pas le mois des hommes, pourtant ils en viennent, selon John Gray (Les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus) !

Sans nuance de “Gray”, les regains de clivages, d’opposition entre les femmes et les hommes sont à nouveau présents dans nos quotidiens, animent nos échanges dans les sphères professionnelle et personnelle.

Ne voulant pas ajouter à votre agacement ou à votre engouement pour ce sujet en fonction de votre opinion, ce phénomène sociétal mondial pose, tout de même, le difficile équilibre entre d’une part la légitime volonté de dénoncer les injustices, les inégalités, les discriminations voire les violences et d’autre part la nécessité de vivre et de partager la même planète voire plus couramment le même espace de travail !

Sur ce sujet, en toute modestie et en toute relativité dans notre ministère, notre action syndicale est de proposer des solutions pragmatiques et réelles à tous ces différents. Tout n’est pas toujours simple, manichéen et nos engagements nécessitent de faire évoluer nos positions initiales afin de trouver l’issue la plus favorable. Constatons que la société est une source intarissable de conflits !

Dans ce monde consumériste, dual, nous pouvons entendre, détourné en humour acerbe mais exprimé tout de même, une forme d’antagonisme voire encore une fois d’opposition, ici entre les retraités et les actifs. Oui ! En déshumanisant, en parlant du « coût des pensions », ou encore du « stock de retraités », il en résulte l’omission de la personne qui se cache derrière : notre père, notre collègue voire nous dans quelques années. L’évolution dans la vie active n’est pas figée et il faut pour décider toujours se projeter même dans des situations inenvisageables, il y a encore quelques mois !

Pour l’UNSA, la solidarité intergénérationnelle doit se poursuivre pour financer les régimes des retraites. Sans cette solidarité, la participation des assurés risque de ne plus être et de se voir “damer le pion” par les politiciens en cas d’étatisation voire pire en cas de capitalisation par le Grand capital (pour le coup, peu soucieux de l’humain).

Tout cela pour dire que des combats particuliers au demeurant très justes, peuvent conduire à des effets pervers encore plus dévastateurs. Restons vigilants et réagissons !

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de mars 2020

Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Place à février 2020, la période des vœux est achevée mais n’a pas permis de mon point de vue, de lever toutes nos interrogations. Celles propres aux agents de notre ministère sur les retraites posées à notre ministre à l’issue de notre dernière rencontre du 16 décembre 2019, sont toujours pendantes !

A l’heure où nombre de ministres ont pris la parole sur ce sujet, le silence gardé par celle des armées est insupportable ! Le texte est maintenant devant les parlementaires, la conférence de financement du futur régime s’est ouverte, le CSFM a montré, lui aussi, de nombreuses inquiétudes sur ce même sujet, le silence n’est plus possible même si notre ministre, a semble-t-il, mené une action vers le premier ministre !

Quelques mots sur cette conférence de financement. L’UNSA, non demandeuse de cette réforme, a dès le premier jour mis le gouvernement devant son imprécision, en exigeant de connaitre le besoin réel de financement. Ce besoin reste et demeure la raison de cette volonté gouvernementale de mener une réforme d’ampleur, malgré les incohérences relevées par l’UNSA et à ce jour non réglées !

Je profite de cet édito pour revenir sur notre travail dans ce dossier « retraites » à l’unisson avec l’UNSA FP notamment sur la question de la pénibilité avec la demande de la réouverture des critères, auxquels l’employeur public n’a pas participé lors de l’instauration du compte personnel de pénibilité. Ce travail collégial a permis à l’UNSA FP de revendiquer la prise en compte du service actif pour les paramédicaux et surtout le maintien des travaux insalubres. Seule, l’UNSA a attiré l’attention au dernier CSFPE, du secrétaire d’état Olivier DUSSOPT, sur la nécessité de prendre en compte les expositions dangereuses et insalubres des ouvriers de l’Etat.

L’UNSA n’est pas demandeuse de cette réforme mais a fait le choix de ne pas laisser le gouvernement décider seul ! Nous avons obtenu des améliorations, la prise en compte de situations des agents publics et des reculs sur les points les plus punitifs !

D’autres points restent encore à éclaircir. Vite !

Agir et proposer : le marqueur UNSA !

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de février 2020