Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Place à février 2020, la période des vœux est achevée mais n’a pas permis de mon point de vue, de lever toutes nos interrogations. Celles propres aux agents de notre ministère sur les retraites posées à notre ministre à l’issue de notre dernière rencontre du 16 décembre 2019, sont toujours pendantes !

A l’heure où nombre de ministres ont pris la parole sur ce sujet, le silence gardé par celle des armées est insupportable ! Le texte est maintenant devant les parlementaires, la conférence de financement du futur régime s’est ouverte, le CSFM a montré, lui aussi, de nombreuses inquiétudes sur ce même sujet, le silence n’est plus possible même si notre ministre, a semble-t-il, mené une action vers le premier ministre !

Quelques mots sur cette conférence de financement. L’UNSA, non demandeuse de cette réforme, a dès le premier jour mis le gouvernement devant son imprécision, en exigeant de connaitre le besoin réel de financement. Ce besoin reste et demeure la raison de cette volonté gouvernementale de mener une réforme d’ampleur, malgré les incohérences relevées par l’UNSA et à ce jour non réglées !

Je profite de cet édito pour revenir sur notre travail dans ce dossier « retraites » à l’unisson avec l’UNSA FP notamment sur la question de la pénibilité avec la demande de la réouverture des critères, auxquels l’employeur public n’a pas participé lors de l’instauration du compte personnel de pénibilité. Ce travail collégial a permis à l’UNSA FP de revendiquer la prise en compte du service actif pour les paramédicaux et surtout le maintien des travaux insalubres. Seule, l’UNSA a attiré l’attention au dernier CSFPE, du secrétaire d’état Olivier DUSSOPT, sur la nécessité de prendre en compte les expositions dangereuses et insalubres des ouvriers de l’Etat.

L’UNSA n’est pas demandeuse de cette réforme mais a fait le choix de ne pas laisser le gouvernement décider seul ! Nous avons obtenu des améliorations, la prise en compte de situations des agents publics et des reculs sur les points les plus punitifs !

D’autres points restent encore à éclaircir. Vite !

Agir et proposer : le marqueur UNSA !

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Lire la lettre de février 2020