Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Nous étions nombreux, dans toutes les principales villes de France à manifester le 17 mars dernier pour défendre notre, votre pouvoir d’achat. Opiniâtrement, quelques jours avant, Amélie de Montchalin reconnaissait après une très longue opposition sur le sujet, que l’inflation était au plus haut et assumait totalement le dégel du point d’indice avant l’été pour protéger le pouvoir d’achat des 5,5 millions d’agents publics. Pour l’UNSA cette annonce est loin d’être suffisante dès lors que le niveau de revalorisation n’est pas encore connu et qu’elle ne comblera jamais les années de pertes sèches enregistrées (26 % de perte de pouvoir d’achat depuis 2010), dans le contexte géopolitique actuel, inflationniste dans son aspect conjoncturel, impactant directement les prix à la pompe, de l’énergie et des biens de consommation, ou dans son aspect structurel notamment dans la réindustrialisation de la France. L’UNSA estime également que la hausse nécessaire doit atteindre les 10%, et poursuivra son action pour que cette annonce devienne une réalité.

Dans cette même prise de conscience de la ministre de la Fonction Publique, l’UNSA voit une de ses revendications aboutir : l’augmentation de l’indemnité kilométrique à hauteur de 10%. Faudrait-il que le MINARM reconnaisse de manière plus aisée, et donc applique cela dès lors que l’agent utilise son véhicule personnel dans le cadre de sa mission, et n’applique pas d’autorité un remboursement au tarif SNCF…

Ce sont non seulement de bonnes nouvelles pour les agents publics, mais aussi pour le maintien de l’attractivité de la Fonction publique.

Il est important de faire entendre le fait social au gouvernement en place, ainsi qu’aux futurs candidats, dans le contexte d’une échéance électorale majeure. Je vous incite à vous déplacer les 10 et 24 avril afin de vous exprimer directement et de pas laisser l’abstentionnisme décider pour vous.

Face à la guerre en Ukraine et le désastre pour les populations civiles, l’UNSA s’associe à la Confédération européenne des syndicats (CES) et à la Confédération syndicale internationale (CSI) pour appeler à la cessation immédiate des hostilités. A cette occasion l’UNSA Défense reste attachée à l’application stricte du droit « conflit armé » et ne manquera pas d’aborder ce sujet avec notre ministre lors des rendez-vous programmés.

Bonne lecture !

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

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