Chères adhérentes, chers adhérents, cher(e)s collègues,

Après la création cinématographie : « Un jour sans fin » espérons que notre gouvernement n’instituera pas « Une année sans fin », cela sonnera comme une mauvaise blague en ce 1er avril !

Les séances « CASTEX » du jeudi sonnent malheureusement comme un traumatisme anxiogène pour les français. Mais pour nous, agents du ministère, cela se rapproche plus de la schizophrénie entre l’utopie gouvernementale d’un télétravail au moins 4 jours semaine et la réalité du quotidien, même pour ceux équipés en zone confinée !

Et oui, jour après jour nous constatons et dénonçons des comportements « anti lutte sanitaire », par des appréciations très discrétionnaires par certains comme la manière de mettre en œuvre des restrictions et les règles sanitaires pourtant très simples et claires, l’arrivée après plus d’un an des premières dotations en smobi, ou encore des listes d’agents en attente de dotation… Ou des listes d’attentes d’autorisation de télétravail.

Dans un autre registre, l'UNSA s’attache au respect des libertés fondamentales, en particulier face à l'atteinte au secret médical : l’UNSA FP a fait un recours contre l'art 7 de l'ordonnance dite Santé. Depuis janvier, deux mémoires en intervention volontaire ont été déposés pour demander au Conseil d’Etat de faire droit à la demande de l’UNSA Fonction publique.
Le premier a été rédigé par l’Association nationale des DRH de la Fonction publique territoriale (ANDRHFPT) et le second par l’Association nationale de Médecine Professionnelle des Personnels Territoriaux (ANMPPT). L'UNSA DEFENSE mène le même combat avec Axone, en interne MINARM. Nous sommes favorables et nous acceptons les évolutions mais dans le respect du droit positif et non pas comme cela se fait de manière absolue et débridée en portant atteinte à d'autres droits fondamentaux comme le droit syndical.
Ce dernier fait l'objet des informations pouvant être recueillies dans la nouvelle procédure de renseignements EVEN GRAVE, je vous laisse en juger.

Notre lettre reste une parenthèse d’un ailleurs au travers des poèmes et d’une actualité hors COVID. Bonne lecture.

Le secrétaire général, Laurent DUTILLEUL

Retrouvez la lettre d'avril 2021