Le fil d'Ariane

Des informations sérieuses présentées avec humour par notre secrétaire général adjoint Laurent Tintignac...

Bonjour,

‘‘Voyez, même le vide est indispensable’’.

Nous voici arrivés dans le mois du plein… frigo, rayons, cadeaux, essence même… après une année qui, pourtant, vous en a mis plein le dos. Alors à bien y réfléchir… et si l’essentiel était le vide… celui au fond des yeux à rêver, celui au creux du ventre à espérer, celui au bord des lèvres à se taire, celui au pli des doigts à y glisser la tendresse de ceux que vous aimez… le vide qui vous donne le vertige nécessaire à supporter le reste.

Voilà pour vous aider à cette modeste réflexion, le Fil d’Ariane 175.

Il fallait s’y attendre en fait. Il y a un mois, vous étiez questionnés sur votre capacité à sauver les cons… ce mois-ci sur votre envie de les sauver.

Après l’épisode 1, voici l’épisode 2 de cette série… qui pourrait durer durer durer… De toutes les époques, les plus extraordinaires tentatives ont été conduites pour comprendre et explorer les différentes modalités de ce que signifie le mot ‘‘comprendre’’. Mais souvent l’existence de la connerie a été entièrement négligée. Aussi, l’intelligence des choses, des hommes et la connerie sont souvent, pour ne pas dire toujours, en proportion inverse. Pourrait-on dire que l’on ne commence à comprendre que dans la mesure où l’on cesse d’être con ? Sans doute.

‘‘Le vrai con est con. Celui qui  n’est pas un vrai con n’est pas plus con qu’un autre’’ disait Frédéric Dard

Derrière ce mot, l’UNSA le concède un peu grossier mais pas vulgaire, un certain concept de la vie en société pourrie par toujours les mêmes… les cons. Et comme l’UNSA a signé la charte relative à l’égalité entre les femmes et les hommes… il ne serait pas correct d’oublier les connes. Car ce syndrome n’est pas genré, ce serait trop facile.

L’UNSA vous invite à la lecture de son 173ème Fil d’Ariane, qui entame une sorte de trilogie sur le sujet…

« J’ai pas mauvaise conscience, ça m’empêche pas d’dormir

Mais pour tout dire, ça gâche un peu le goût de mes plaisirs

C’est pas vraiment ma faute si y en a qui ont faim

Mais ça le deviendrait si on n’y change rien… »

L’UNSA vous livre son 172ème Fil d’Ariane en vous souhaitant une bonne rentrée 2021 dans le contexte compliqué qui semble ne pas avoir de fin.

« Voilà l’été, j’aperçois le soleil, les filles sont belles et les dieux sont ravis… » chantent ‘Les négresses vertes’. Raison de plus pour prendre soin de toutes les femmes, objet de ce Fil d’Ariane dossard 171 que l’UNSA soumet à votre lecture attentive et poétique. Les violences faites aux femmes ont été accentuées par la crise sanitaire et les confinements successifs, ce n’est pas une excuse pour l’UNSA, encore moins un argument. Parce rien, absolument rien ne justifie aucune violence envers les femmes, que cette violence soit physique ou psychologique. Hélas, ce n’est pas la réalité et qu’une seule femme meure sous les coups de son conjoint, c’est déjà une de trop. Décidemment, l’homme est bien la seule espèce animale dont pourrait largement se passer la planète. On pourrait même rajouter un erratum à l’histoire : ‘‘Contrairement à ce qui semblait s’annoncer… la femme ne sera pas l’avenir de l’homme… qu’il se démerde.’’

L’équipe UNSA est heureuse de soumettre à votre lecture et à nouveau à votre sagacité le nouveau numéro du Fil d’Ariane, après une longue, trop longue absence.

Vous avez toutes et tous manqué au Fil d’Ariane et c’est avec un immense plaisir que nous vous proposons ce 170ème numéro.

Vous y découvrirez l’actualité récente et apprendrez peut-être à reconnaître ces êtres étranges qui peuplent nos univers que sont « Les ultracrépidarianistes »… lisez.

Chers vous toutes et tous,

Comme l’indique le titre de ce 169ème Fil d’Ariane, il est silencieux ce printemps 2020.

La période est difficile pour tout le monde et lutter contre l’invisible mortel est anxiogène. Le Fil d’Ariane a hésité, à vrai dire, sur sa parution ce mois-ci… et puis il s’est dit que ce serait dommage car il est avant tout, comme toute l’UNSA dans la période, un vecteur de communication important, pour celles et ceux qui sont confinés.