La priorité du ministère est d’équiper les personnels de santé voire les agents qui dans certaines situations professionnelles sont astreints à une très grande proximité. La DGA a finalisé les tests pour des masques alternatifs et les premières commandes seront lancées très rapidement.

Par ailleurs, la ministre a indiqué à notre secrétaire général que des masques vont être distribués rapidement.

Pour ce qui concerne les situations courantes où le télétravail n’est pas possible, tout un chacun doit respecter les gestes barrière. Les réunions en présentiel doivent être évitées.  Lors de la CCP du 19.03, le DRHMD avait indiqué que le confinement était la norme et que l’objectif était 20% de personnels présents. Certains établissements, voyant leur activité se raréfier, ont choisi de fermer. Pour les effectifs restants mobilisés qui doivent s’inscrire dans des missions prioritaires, stratégiques et dûment identifiées, la pratique la plus courante est une relève par quinzaine (le temps d’incubation moyen constaté du Covid-19 est de 14 jours) sans que les équipes ne se croisent.

La plupart des chefs d’établissements cherchent à être vertueux.

Pour les autres, vos délégués UNSA Défense sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos discussions avec votre hiérarchie et ne manquent pas de signaler les décisions locales susceptibles d’être dangereuses.

Cette information nous amène tout naturellement à parler de 2 sujets connexes :

Reconnaissance en maladie professionnelle

  • Le Covid-19 est d’ores et déjà inscrit comme maladie professionnelle pour les personnels de santé.
  • Si vous pensez être mis en danger par votre employeur notamment par l’absence de moyens de protection, l’UNSA Défense vous engage vivement à consigner chaque jour vos conditions de travail et leurs dysfonctionnements. Ce suivi permettra, si nécessaire, ultérieurement d’engager une procédure de reconnaissance de maladie professionnelle.

Reconnaissance en maladie professionnelle

  • Le droit de retrait est une disposition permettant à l’agent qui a un motif raisonnable de penser que la situation de travail à laquelle il est confronté présente un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, ou qui constate une défectuosité dans les systèmes de protection, de se retirer de son poste de travail sans encourir de sanction ou de retenue sur salaire.
  • Dès lors que l’employeur a pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ses salariés, le seul motif de pandémie Covid 19 n’est pas une justification suffisante.
  • Pour l’UNSA Défense, le droit de retrait n’est pas une entrave à la poursuite des activités stratégiques ou indispensables mais le seul moyen pour un agent d’obliger son employeur à prendre des mesures pour garantir la vie et la santé de son personnel.  La procédure d’alerte oblige l’employeur à répondre à cette question, des risques encourus par les agents ou l’agent.
    L’UNSA-Défense, par ses représentants aux CHSCT accompagnera, autant que faire se peut, les agents, dans le respect de leurs droits, dans les procédures d’alerte et de retrait.

Retrouvez notre flash info coronavirus : protection des agents et droit de retrait